Le tourisme ne se justifie pas par la construction d’hôtels luxueux, de grands restaurants, des espaces de loisirs et de divertissement, des piscines, des parcs d’attraction et aquatique ou encore animalier.
Les chiffres avancés par les responsables de ce secteur névralgique ne servent à rien si on n’a pas une main d’œuvre qualifiée et un savoir-faire qui rend notre wilaya plus attractive. Le tourisme est timide dans cette région des Haractas car la direction du tourisme n’a pas su exploiter les zones humides, les massifs de forêts, les montagnes rocheuses, les grottes, le barrage Ourkis (commune de Ain Fakroune) et les sites archéologiques.
Les ateliers d’artisans séculaires n’ont jamais été visités par les élèves des écoles primaires, des collèges et des lycées alors que dans le nouveau programme, on ne cesse de parler et d’encourager l’artisanat dans les Aurès, la Kabylie, dans le sud d’Algérie, chez les Touareg et le Mzab …Dans certains pays, les ateliers d’artisans sont pris d’assaut durant la période estivale par les touristes qui achètent des souvenirs du terroir.
Oum El Bouaghi est riche de coins captivants seulement ce qui manque pour accrocher les touristes, c”est la pub et uniquement la” PUB” à travers les télévisions privées et étatiques, la Radio locale et les différents journaux. Les cadres de la culture et du tourisme doivent organiser des portes ouvertes et des conférences pour faire connaitre les richesses de cette wilaya aux apprenants, aux étudiants et aux populations des 29 daira. Le placardage des affiches publicitaires explicites permettra aux riverains des autres wilaya de venir en masse pour découvrir la beauté de cette wilaya
Par : Chaffai Chawki