La majorités des chaussées, à travers plusieurs communes de la wilaya d’Oum El Bouaghi, sont complètement dégradées à cause des intempéries et la vétusté du réseau routier. Même à l’intérieur du tissu urbain, des boulevards, des quartiers et des rues principales du centre-ville sont en piteux état, car depuis des années ces derniers n’ont pas été asphaltés. ” Je change la suspension de ma voiture chaque six mois à cause des cratères qui se forment chaque hiver à Ain Beida “, me confie un citoyen. Un homme d’âge mur ajoute : “Les rues dans nos villes sont responsables des pannes de nos voitures et camions”.
Effectivement, on n’a jamais vu les employés de la DTP, ni encore mois ceux du parc communal déclencher une opération de réhabilitation ou d’entretien des routes. Certains élus locaux réagissent à ce genre de critiques en disant que la municipalité n’a pas assez d’argent (PCD insuffisants) pour goudronner les rues et ruelles chaque deux ou trois ans et, par conséquent, la direction des travaux publics doit s’impliquer pour mettre du noir quand il le faut sur toutes les routes nationales (RN) qui traversent la ville.
L’asphalte est une priorité, nous explique un retraité, car les conducteurs de voitures, de bus et autres engins payent leur vignettes chaque année…! Parfois, la dégradation des chaussées est la faute à des entreprises privées et étatiques qui, après achèvement de leurs projets ou opérations d’assainissement, éclairage, AEP, fibre optique… oublient un point important figurant sur le cahier des charges, c’est celui de la remise en état du carrelage et du goudron avant réception…! Et, devant cette situation inquiétante, les riverains sont eux qui font appel à un maçon pour remettre le carrelage à sa place et colmater les trous sur les chaussées à l’aide du ciment.
Par : Chaffai Chawki