La commune de Berriche, dans la daira d’Ain Beida, wilaya d’Oum El Bouaghi, connue par sa faible pluviométrie et son faible rendement en céréales, nécessite une prise en charge spéciale par les responsables de la DSA, la chambre de l’agriculture et la direction de l’hydraulique. Le manque d’eau potable et pour l’irrigation a obligé certains agriculteurs à quitter leurs mechtas et douars pour s’installer à Berriche, Berrirriche ou à la capitale des Haracta. Cette région aride a besoin de forages profonds et une retenue collinaire pour satisfaire les besoins en eau potable de cette zone d’ombre, située au flanc de la forêt de Zorg.
En été, les nomades, venus du Sud du pays pour s’installer à mechta Boudhana pour la transhumance, souffrent le martyre pour trouver de l’eau afin de calmer la soif de leur cheptel. Dans ce périmètre, tous les puits sont à sec, ceci poussent les riverains à acheter de l’eau à des prix exorbitants (1.000 dinars la citerne ). Selon un cadre de la DSA, les cartes satellitaires de la région de Berriche ont montré que la nappe phréatique est trop profonde et, par conséquent il faut chercher ce liquide vital à de grandes profondeurs (plus de 200 mètres). Et, devant cette situation inquiétante, tous les agriculteurs des mechtas et douars de Berriche, demandent l’intervention du wali, M.Nefla, pour trouver une solution à ce calvaire et juguler l’exode des fellahs vers les villes.
Par : Chaffai Chawki