La municipalité d’Ain Beida a réhabilité deux marchés couverts en prévision du mois de ramadhan afin d’éviter le squat des chaussées et des rues du centre-ville. Cette initiative permet de réguler le marché et l’alimenter régulièrement en denrées alimentaires de large consommation.
Et, pour réussir cette opération, il faut libérer certains carrés de la cité qui sont envahis par les pseudo marchands de fruits et légumes, tel que la place de la Palestine, située à quelques mètres du stade communal Chahid Méziani Abderrahmane.
“Ces commerçants refusent de travailler à l’intérieur du marché couvert et préfèrent squatter les trottoirs comme de coutume !”, nous confie un habitant de la rue Abess Laghrour, appelée aussi rue de tous les fantasmes.
Dans cette artère où tout se vend et tous de transforme, des enfants, des femmes et des vieillards exposent à même le sol des feuilles de bourek, des sachets de lait pasteuris, des gâteaux du terroir (R’Fiss ), des fruits, la fameuse Zlabia de la capitale des Haracta, convoitée par tous les habitants des wilayas de l’Est du pays.
Un retraité ajoute :” Sachez, monsieur, que depuis la nuit des temps, ce marché existe dans cette rue appelée ‘’roude Essaymine’’, alors on va pas le déloger facilement et l’implanter ailleurs ! “. Et devant cette situation inquiétante, une question demeure posée : Est-que les élus de l’APC et les autorités locales vont laisser le squat des trottoirs de la rue Abbes Laghrour durant le mois sacré, où faut-il les déloger de force pour libérer cette artère importante ?
Par : Chaffai Chawki.