Les stades matico dont dispose la ville d’Ain Beida sont impraticables depuis plusieurs années. Les jeunes des quatre cités où sont implantés ces espaces gazonnés artificiellement demandent l’intervention des autorités wilayales pour remédier à ce problème qui n’a que trop duré, car la DJS d’Oum El-Bouaghi fait la sourde oreille. Beaucoup d’encre a été versé pour ce dossier, mais en vain!
Les jeunes joueurs, minimes et cadets ou autres, ne trouvent pas où jouer et préparer leurs rencontres footballistiques. Dans cette grande daïra de l’Est du pays, il existe un seul stade de football, Meziani Abderrahmane, qui ouvre ses portes aux trois équipes de la cité, dont la catégorie jeunes. Une véritable boîte à sardines! Le manque d’électricité et de moyens ont fait que les jeunes s’orientent vers les bosquets, sis route de Constantine, pour l’entraînement. Ajouter à cela, la seul salle OMS qui accueille tous les sportifs de la cité, à savoir le handball, le football et le basket.
“Les stades matico ne servent à rien du tout maintenant ; au contraire, ils représentent un danger pour les jeunes sportifs des écoles car le gazon artificiel s’est complètement détaché du sol”, me confie un riverain. “Aucun cadre de la DJS n’est venu pour faire son rapport sur l’état de ces stades abandonnés pour les réhabiliter”, ajoute un locataire sportif de la cité.
Dans le même sillage, un élu de l’APW, lors d’une session ordinaire tenue il y a quelques mois, a parlé de l’état lamentable des stade matico à travers plusieurs cités de la ville d’Ain Beida. Comme il a insisté sur l’inscription d’une deuxième salle de sports (OMS) pour éviter l’oisiveté à toute cette énergie juvénile. “Le DJS doit savoir que plusieurs cités dans cette vieille ville nouvellement réceptionnées ne disposent d’aucun stade matico. Ce qui pousse les jeunes à passer leur temps dans des cafés enfumés, à regarder des matchs de foot”, ajoute un retraité de l’Education.
Ainsi, le wali est exhorté par les jeunes Beidis d’effectuer une visite inopinée à ces stades matico pour s’enquérir de près de leur état déplorable.
Par : Chaffai Chawki