Les voleurs des deux malaxeurs du parc de Sidi Amar, appartenant à Construb/Est, ont été arrêtés, après une enquête minutieuse qui aura duré plusieurs mois. En effet, dans ces mêmes colonnes nous avons informé nos lecteurs du vol commis au parc de cette entreprise, située à Sidi Amar où règne une anarchie sans pareille. Ainsi, il y a de cela quatre mois, deux malaxeurs appartenant à cette entreprise en faillite ont disparu et aucune trace n’a été laissée hormis des enregistrements vidéo à exploiter. Sachant que les deux malaxeurs d’une valeur de 6 milliards de centimes ont disparu de ce parc avec bien sûr la complicité du gardien.
L’agent de gardiennage de permanence a lui-même ouvert le portail du parc à ses complices comme le démontre l’enregistrement de la caméra de surveillance. Le vol a été commis un vendredi, au moment de la prière où deux complices ont procédé au vol en faisant sortir les engins puisque le gardien était de mèche avec eux. Si le gardien a été arrêté, on n’a retrouvé aucune trace des deux malaxeurs ; certains avancent la thèse de la vente en pièces détachées à Msila, une autre rumeur avancée fait état que les deux malaxeurs sont loués à des particuliers au profit des voleurs au niveau des chantiers à Annaba. Le gardien a été appréhendé et présenté à la justice ainsi que son frère que l’enquête a déterminé sa complicité, puisque lui-même faisait le guet au moment où les deux malaxeurs sortaient du parc conduits par deux complices qui n’ont jamais été appréhendés. Les deux frères voleurs purgent en ce moment une peine de 5 années de prison ferme, mais des deux malaxeurs, point de nouvelles !
Deux thèses plausibles sont avancées, à savoir que ce matériel volé coûtant six milliards de centimes a été repeint et loué pour des personnes occultes ou alors vendu en pièces détachées.
Leur prix aurait pu régler le payement de plusieurs mois de salaires des travailleurs qui continuent d’observer des sit-in. Les six milliards de centimes ont disparu dans la nature, les travailleurs bloquent la route pour faire valoir leurs droits et le cauchemar continue en l’absence de rigueur.
Par : Amar Ait Bara