Le début de l’année scolaire 2022/2023 avait été marqué par une affaire de mœurs dans le secteur de l’Education. Le directeur de l’établissement d’enseignement moyen, Salah Eddine El Ayoubi, M. Ouada, avait été condamné à un an de prison ferme, assorti d’une amende de 50.000 da. Accusé d’agression sexuelle sur mineure par un parent d’élève, l’homme était condamné pour une affaire dont les faits remontent au 17/09/2019.
Suspendu de son poste par la directrice de l’éducation, Mme Bentahar, depuis le 28 février dernier, l’homme qui avait introduit un recours en justice, a bénéficier d’une relaxe et a été innocenté par le tribunal de seconde instance, en date du 14 mai 2023. Il a aujourd’hui introduit une demande de réintégration à son poste auprès de la direction de l’éducation.
Le responsable qui n’a eu de cesse de clamer son innocence depuis le début de cette affaire et qui a d’ailleurs été soutenu par le personnel éducatif dudit établissement, a aujourd’hui déposé plainte contre le président de l’association des parents d’élèves, M. Hmaidia. W. En effet, durant la période ayant précédé le dernier verdict, l’homme n’avait pas été écarté de son poste par mesure conservatoire comme le stipule le règlement. L’affaire ne s’était pas ébruitée et n’avait pas été déclaré à la direction de l’éducation, de ce fait l’homme à continuer l’exercice de ses fonctions jusqu’au 28 février dernier, au lendemain du rapport communiqué par M. Hmaidia à la directrice de l’éducation.
Aujourd’hui, M. Ouada poursuit W. Hmaidia, pour usurpation d’identité, diffamation et déclaration mensongères. Il soutient qu’il a été victime d’un coup monté de la part du président de l’association des parents d’élèves de son établissement qui souhaitait l’écarter de son poste. Suite à un désaccord sur la procédure de paiement de frais de réparation de la chaudière de l’établissement, M. Hmaidia se serait lancé dans une guérilla contre le directeur de l’établissement.
L’homme a collecté de nombreuses photos de l’état de l’établissement et a envoyé un rapport à la directrice de l’éducation, accusant le directeur des lieux de mauvaise gestion. Selon M. Ouada, l’homme qui savait que le directeur avait introduit un recours dans l’affaire de mœurs qui le concerne, aurait également pris soin d’aviser la direction de l’éducation des antécédents judiciaires de M. Ouada pour être sûr de l’écarter.
Aujourd’hui, M. Ouada entend bien récupérer sa réputation. Il affirme qu’il aurait intégré le fils de M. Hmaidia, en début d’année scolaire dans son établissement, après que celui-ci ait été renvoyé de l’établissement Mohamed Belouizdad à Sidi Amar. A l’époque, l’homme qui attendait le verdict décisif de son procès, espérait se faire aider par M. Hmaidia qui prétendait, exercer dans le secteur de la Justice, d’où la plainte pour usurpation d’identité introduite à son encontre aujourd’hui.
Par : M. L