L’application de la nouvelle loi relative aux actes de spéculation a dissuadé de nombreux commerçants, spéculateurs dans la vente de lait en sachet, à commercialiser ce produit par peur de représailles et se sont abstenus de continuer dans cette vente dont la marge bénéficiaire est limitée. Depuis les contrôles inopinés des brigades mixtes, le lait en sachets subventionné par l’Etat a disparu des étalages des crèmeries et épiceries qui ont l’habitude de vendre ce produit destiné aux couches défavorisées.
Depuis l’instauration de la nouvelle loi relative à la spéculation, les marchands spécialisés dans la vente du lait en sachet à 25 dinars refusent de s’approvisionner en cette matière et les citoyens cherchent assidûment ce lait, car ils ne peuvent pas se permettre le lait en pack de 130 dinars l’unité, surtout les pères de familles nombreuses aux bourses limitées. Autrement dit, ces crémiers veulent imposer les prix qui leur conviennent, alors qu’une marge bénéficiaire leur est imposée d’emblée. Certains vendeurs spécialisés dans la vente de ce lait subventionné spéculent réellement en cédant 3 sachets pour 100 dinars au lieu de 75 dinars et de nombreux contrevenants sont poursuivis en justice. Dans certaines crèmeries, le marchand oblige le client à payer un petit sachet plastique pour 5 dinars et cède le lait à 40 dinars, en obligeant en parallèle l’achat de « cherbat ».
En outre, d’autres laitiers cèdent 3 sachets de lait normal et un autre sachet de vache à raison de 180 dinars d’o peut-être, la nécessite de restructurer la filière du lait. D’autres commerçants ont préféré tout simplement baisser rideaux pour éviter d’avoir des démêlées avec la justice.
Quelle formule vont adopter les pouvoirs publics pour remédier à cette situation ?
Par : Amar Ait Bara