Par : Aimen Saheb
Les habitants des vieilles bâtisses à Skikda sont en train de vivre durant ces derniers jours un cauchemar suite à l’effondrement d’un balcon mercredi dernier suivi d’un autre incident similaire au niveau de l’avenue Kadour Belizidia dans la nuit de jeudi passé.
Une femme, occupant un appartement dans un vieil immeuble de l’avenue Kadour Belizidia, a été blessée puis évacuée vers l’hôpital de Skikda suite à l’effondrement du toit de sa maison. Le tissu urbain de l’ancienne ville parait loin d’être en mesure de résister aux pluies qui vont s’abattre au cours de cette saison hivernale.
Deux graves incidents en l’espace de deux jours seulement après qu’un effondrement d’un côté d’un balcon à côté de l’ancien marché s’est effondré, un un toit de maison à Kadour Belizidia s’est écroulé. C’est un mauvais signe pour les occupants de l’ancienne ville. Les habitants des immeubles menaçant ruine n’ont d’autres choix que prier Dieu de ne pas finir sous les gravats en attendant la réaction des autorités locales pour reloger ces dizaines de familles sinistrées qui méritent une vie décente.
Ces épisodes d’effondrements ne font que commencer et génèrent un traumatisme pour les occupants des bâtisses menacées et classées dans la zone rouge par les experts du CTC. Les prochaines intempéries vont, sans aucun doute, provoquer d’autres sinistres plus graves.
La non-réaction des autorités montre à quel point les responsables locaux sont véritablement loin d’assurer leur mission, à part le P/APC qui a pris la peine de se rendre sur le lieu de l’accident pour apaiser la crainte des riverains après une longue dure journée.
Les habitants craignent le pire et évoquent les séries d’effondrement survenus durant les années dernières ayant provoqué la mort à certaines victimes. Un environnement lugubre plane à la vieille ville de Skikda dans une absence totale des autorités locales, particulièrement le chef de daïra qui devrait être le premier dirigeant à assumer ses responsabilités aux côtés du wali.