Le secrétaire générale de l’Union générale des travailleurs (UGTA), Amar Takjout, a réitéré, hier, lors du forum d’El Moudjahid, sa disponibilité à «œuvrer pour un dialogue social» pour répondre aux préoccupations du monde de travail « Je suis un homme de dialogue. Un dialogue sans exclusion qui appelle à changement de réflexes », a-t-il dit.
Reçu récemment par le président de la République, M. Amar Takdjout, a également exprimé « le plein soutien » de l’UGTA au dialogue national initié par le Chef de l’État. Il a également affirmé la volonté de son organisation d’approfondir la réflexion sur les défis auxquelles sont confrontés les travailleurs des secteurs public et privé.
Dans son intervention, il est revenu sur la question de la revalorisation du salaire national minimum garanti (SNMG) qui, a-t-il rappelle, «figure dans l’agenda du président Tebboune », mais également celle relative aux métiers de haute pénibilité. Il a souligné que l’UGTA reprendrait ce dossier, sur lequel elle a déjà réalisé des progrès.
En effet, s’exprimant au sujet de la liste des métiers considérés comme pénibles, le SG de l’Ugta, Amar Takjout, a affirmé la possibilité d’inscrire la retraite anticipée à plusieurs catégories professionnelles qualifiées de pénibles.
«Une réflexion collective doit être engagée », affirme M. Takjout, précisant que les différents métiers concernés seront définis. Il a également mis en avant l’intérêt constant du président Tebboune pour les préoccupations des différentes catégories sociales, soulignant son engagement en faveur des jeunes et des travailleurs. Lors de son intervention, il a insisté sur l’importance du dialogue comme moteur de changement. Il, en outre, plaidé, pour une approche constructive, basée sur la concertation et le compromis, afin de mieux répondre aux attentes des travailleurs tout en assurant la stabilité sociale.
Par : Akram Ouadah