Par : A.A
Sous l’effet des travaux de réhabilitation du réseau d’assainissement dont l’utilité n’est plus, certainement, à démontrer, la rue Larbi Ben M’hidi, en plein centre-ville de Constantine, s’est transformée, ces derniers jours, en un véritable bourbier. Un projet qui ne cesse de provoquer le courroux à la fois des habitants et des commerçants. Il suffit, d’ailleurs, de faire une virée du côté de cette rue pour se rendre compte de l’ampleur des désagréments occasionnés par les travaux. À chaque projet, à dire vrai, ses désagréments qu’il faudra certainement admettre et faire avec. Mais, le hic dans ce projet est cette tergiversation dans l’exécution des travaux sans tenir compte de la détresse profondément ressentie par les habitants, plus particulièrement les sujets âgés.
La boue et la poussière font partie, aujourd’hui, du quotidien des habitants et des commerçants. Quoiqu’on fasse, on est appelé à se résigner à ce triste constat, affirme un propriétaire d’un magasin de vêtements. Notre chiffre d’affaire a baissé de 50 %, voire plus, depuis l’entame des travaux, a-t-il tenu à ajouter. Et la question qui continue de tarauder les esprits est : à quand la fin de ce calvaire ? Au rythme où vont les choses, la réponse à cette question risque de déplaire aux habitants et aux commerçants de cette rue commerçante. À quelques jours du délai fixé par les autorités locales pour l’achèvement des travaux, des représentants de commerçants sont montés au créneau pour dénoncer une situation qu’ils qualifient de cauchemardesque. Ces derniers sont, malheureusement, condamnés à prendre leur mal en patience en attendant la fin des travaux. Tout dépendra, bien évidemment, de l’entreprise chargée de ce projet.