Dans la wilaya d’Annaba, certains organismes comme les hôpitaux disposent de leurs propres incinérateurs, alors que d’autres déchets spéciaux sont entreposés un peu partout dans des endroits spécialement conçus à cet effet. Selon les bilans des dernières années, avant la pandémie, les services de l’environnement ont qualifié ces produits de dangereux .Ils sont stockés dans des sites aménagés et conçus exceptionnellement à cet effet, en attendant leur traitement qui répond à des procédures précisées dans les dispositions de la loi 01-09 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets.
Des milliers de tonnes et environ 500 mètres cube de déchets sont entreposés dans environ 20 établissements industriels, alors que 500 autres tonnes sont entreposées dans des établissements de soins. Aussi, plusieurs tonnes de produits pharmaceutiques périmés sont recensées au niveau de 50 opérateurs spécialisés (pharmaceutiques, parapharmaceutiques et grossistes).
Ces produits font l’objet de contrôle et de surveillance stricts de la part des services afin d’expertiser les conditions de stockage, notamment quand il s’agit de vérifier les accumulateurs et les transformateurs dont sont équipés les établissements industriels en activité. Ces déchets sont contrôlés par une commission des autorités locales, composée des services de l’environnement, de la santé et de la Protection civile. Ces huiles contenues dans des appareils et autres engins hydrauliques sont considérées comme dangereuses et sont par ailleurs stockées dans des conditions adéquates. Ces huiles, selon les experts, sont considérées les plus polluantes et nocives pour la santé, surtout quand elles chauffent et confirment qu’elles dégagent de la dioxine, une substance cancérigène.
Ces mêmes substances quand elles déversées dans la nature ou sur des terres agricoles les rendent incultivables, nécessitant des engrais phosphatés supplémentaires pour leur rendre leur état naturel. Depuis 2018, ensuite avec la crise sanitaire liée à la covid-19, la situation a largement évoluée dans le bon sens par rapport aux années précédentes puisque de nombreuses usines et fabriques étaient à l’arrêt depuis cette date et donc, il y avait moins de pollution qu’avant.
Par : Amar Ait Bara