Ces derniers temps, la circulation routière à Ain Beida est devenue un véritable casse-tête chinois pour les responsables locaux. Les boulevards et quartiers de l’ancienne ville sont trop étroits pour laisser passer deux véhicules à la fois, sans oublier les déambulations des citoyens et des élèves des établissements scolaires du Cem Ibn Sina, des lycées Asma, Ababsa et Zinai El Hadj Belgacem et de l’école primaire Amokrane Mokhtar.
Durant les heures de pointe, des chaines se forment rapidement sur les quatre axes pour bloquer la circulation au niveau de la route d’Annaba, de Constantine, de Meskinia et de Khenchela.
En effet, Ain Beida, promue wilaya déléguée, est considérée, aujourd’hui, comme étant la plus grande daïra de l’Est du pays dont la population a quintuplé durant ces deux dernières décennies. Cette ancienne sous-préfecture (1958), pour la fluidité du trafic routier, a besoin de plusieurs ronds-points, de trémies et de deux passerelles, l’une devant l’hôpital Dr. Salah Zerdani et l’autre en face de la CNAS. Pour la réhabilitation des RN10 et RN80, la DTP doit inscrire deux opérations pour créer des doubles voies en allant vers Berriche et une deuxième jusqu’à la limite de la commune de M’Toussa (wilaya de Khenchela).
Pour le désenclavement de quelques cités situées à la périphérie d’Ain Beida, il est impératif de créer de nouvelles routes éclairées, en l’occurrence El Kahina, Ibn Rochd, El Awres, Bouakouz, El Beida Seghira, El Moustakbel, etc… Devant cette situation préoccupante, la population beidie lance un appel à M. le wali et le directeur de la DTP d’intervenir pour réhabiliter le trafic routier dans cette grande cité.
Par : Chaffai Chawki