La Société nationale des chemins de fer (SNTF) a publié une communication sur sa page officielle Facebook afin de clarifier des informations incorrectes circulant sur les réseaux sociaux. Ces informations ont concerné une prétendue surtaxe de 19,7 dinars tunisiens (soit environ 850 DA) exigée de certains passagers lors de leur retour de Tunis vers Annaba.
Il est important de préciser que le tarif total du billet aller-retour sur la ligne Alger-Tunis s’élève à 3.485 DA en première classe et à 3.040 DA en deuxième classe. Lors de l’achat du billet pour un voyage au départ d’Annaba vers Tunis, le passager règle une première partie de ce montant, soit 2.635 DA en première classe et 2.190 DA en deuxième classe. Le solde restant, soit 19,7 dinars tunisiens, est à payer lors du retour à la gare de Tunis. Cette procédure, qui s’applique également aux passagers voyageant dans le sens inverse, garantit la réservation du billet retour et confirme la place du voyageur.
Afin de prévenir toute confusion à l’avenir, la SNTF et la Société Nationale des Chemins de fer Tunisiens (SNCFT) ont convenu que le montant total des billets aller-retour serait désormais payable en une seule fois, que ce soit en Algérie ou en Tunisie. Toutefois, le voyageur devra confirmer sa réservation pour le retour à la gare de départ du voyage retour, où il se verra remettre le billet à présenter aux points de contrôle.
Il convient, également, de mentionner que la réouverture tant attendue de cette ligne a été officiellement annoncée samedi dernier, avec un premier voyage commercial effectué le dimanche 11 août depuis la gare de Tunis. Pour les voyageurs algériens, la première opportunité de profiter de ce service s’est présentée le mardi 13 août 2024, avec un départ depuis la gare d’Annaba. Ce jour-là, tous les sièges du train, d’une capacité de 300 passagers, ont été occupés, marquant un bon début selon les déclarations du directeur régional du chemin de fer. Celui-ci a exprimé sa satisfaction face à ce premier départ, soulignant qu’il a été rendu possible grâce à deux mois de préparation et aux efforts déployés par les autorités locales et l’État.
Par : Ikram Saker