Par : Adam S
Depuis quelques jours, les consommateurs à Jijel sont soulagés par la baisse des prix de certains produits et le retour sur les rayons des espaces commerciaux de l’huile et de la semoule. Les pénuries qu’ont connus ces produits ne sont plus qu’un mauvais souvenir avec leur réapparition depuis quelques jours. Et pas seulement, puisque le commun des consommateurs peut s’offrir de la pomme de terre à un prix plus abordable. Le prix du poulet a également connu une forte baisse depuis la fin du mois de Ramadhan, ce qui n’a pas manqué de réjouir ces mêmes consommateurs qui n’ont plus à se plaindre de sa hausse. La sardine n’a pas été en reste, puisqu’ elle semble avoir suivi cette tendance à la baisse de ces produits. Dans les marchés, le petit poisson bleu est exposé à des prix plus abordables, atteignant les 400/500 DA le kilo. Un répit pour les consommateurs qui gardent toutefois d’autres soucis liés à la hausse de certains autres produits à large consommation. Les prix de ces derniers gardent le cap d’une hausse qui ne manque pas de grever les budgets des ménages. Ces derniers continuent de souffrir de cette hausse et font face à une érosion de leur pouvoir d’achat. C’est dans ce contexte que le lait en sachet continue de manquer à l’appel malgré la réapparition de l’huile de table et de la semoule qui ont connu les mêmes pénuries. Dans les marchés des fruits et légumes, l’arrivée de certains produits de saison a influé sur leurs prix. C’est le cas du poivron doux (90 DA) et des courgettes (80 DA) sans évoquer le cas de la pomme de terre, dont le prix a atteint les 70 DA. Sauf que les fruits restent inabordables avec des prix élevés, dissuadant les consommateurs de les approcher. Entre cette baisse des prix de certains produits et la réapparition d’autres, dont les pénuries ont fait le cauchemar des citoyens durant tout le mois de Ramadhan, la situation sur le front de la mercuriale reste moins éprouvante. Il convient de rappeler que durant le mois sacré, les consommateurs ont été très éprouvés par la double peine des pénuries et de la hausse vertigineuse des prix des produits à large consommation.