A travers les grandes villes de la wilaya d’Oum El-Bouaghi, les piétons empruntent les chaussées pour se déplacer à cause des trottoirs squattés en été comme en hiver par tout genre de matériau. Ces commerçants ont transformé certains quartiers du centre-ville en zone d’activité et de développement (ZAD) polluant ainsi ces beaux carrés datant des années 50 et 60.
La poussière du ciment noir et blanc et autres produits de construction exposés à même le sol ont intoxiqué les arbres centenaires ainsi que les riverains qui n’ont cessé d’alerter les responsables locaux et la direction de l’Environnement quant au danger qui les menace. Des enfants sont devenus allergiques et des adultes souffrent de difficultés respiratoires depuis que ces boutiques ont ouvert leurs portes. Le trafic routier incessant des camions viennent tôt le matin ou en fin de journée livrer leurs marchandises néfastes pour la santé. Les déambulations des véhicules et des personnes, toute la journée, dérangent énormément les locataires de ces quartier jadis paisibles et résidentiels.
“La vente des produits de construction devraient se faire au niveau des zones industrielles et d’activités et de développement, non à l’intérieur du tissu urbain à proximité d’un établissement scolaire, dans un quartier résidentiel ou en face d’une institution de l’Etat. Les populations de ces villes importantes exhortent M. le wali d’intervenir pour transférer ces commerces vers les zones d’activités et les zones industrielles (Ain Beida, Ain M’Lila, Oum El-Bouaghi…) afin d’éviter une menace de pollution de grande envergure sur ces trois daïras.
A Ain Beida, tout un carré limitrophe à la Poste centrale est squatté par ces jets de matériaux de construction sous le mutisme des élus locaux. Les dépôts de ce genre de produits devraient exister à l’extérieur de la cité pour éviter les maladies respiratoires et les allergies, entre autres les embouteillages durant les heures de pointe. La direction de l’Environnement et la DCP doivent intervenir pour transférer ces commerces et garages vers les ZAD et libérer ainsi ces communes de l’asphyxie.
Par : Chaffai Chawki