Les récentes chutes de neige, les averses et la grande vague de froid, ont eu plusieurs conséquences sur les villes et les zones rurales de la wilaya de Souk-Ahras. Les services de la Sonelgaz ont fait état, dans un communiqué hebdomadaire, de 232 interventions pour le rétablissement du courant électrique dans plusieurs agglomérations où des pannes ont été signalées. Idem pour le gaz de ville où la même entreprise publique a dénombré du 12 au 18 du mois en cours, pas moins de 28 interventions à travers les différentes communes.
A Oum-Laâdhayem, commune agropastorale de la partie sud de Souk-Ahras, les pluies diluviennes, favorablement accueillies par la population locale, n’ont pas été sans impact sur les terres arables éventrées dans certains endroits par les eaux pluviales. A Sédrata, comme au chef-lieu de la wilaya, des axes routiers boueux et autres accusant une canalisation défectueuse des eaux, ont affecté la circulation routière et causé une foultitude de désagréments aux piétons. «Des points noirs à l’instar du pont de la gare ferroviaire, de la rue Ouarti Abderrahmane ou celle du prolongement de la rue du colonel Amirouche, ou encore la cité Geffec, sont devenus des mares d’eau stagnantes, qui ont provoqué, à leur tour, des embouteillages contraignants pour la population», a déclaré un transporteur en commun.
Dans la commune d’Ouled Driss, des habitations distantes de quelques mètres des conduites du réseau de gaz naturel, sont encore privées de ses bienfaits. C’est le cas pour ces familles démunies des mechtas Yaâgoub et Fidh-Lakhba qui ont reconnu, en toute objectivité, les efforts consentis par les responsables sectoriels dans ce domaine par rapport aux habitants de cette circonscription, tout en déplorant les éternels atermoiements qui concernent leurs propres foyers. Lesquels atermoiements seraient imputés à des préalables de classe imposés par leurs proches, selon leur vision des choses.
Dans la commune de Mechroha, des arbres séculaires ont été ébranlés, voire déracinés, dans certains endroits. Des constructions de fortune ont connu des effritements, notamment celles érigées à base de terre, d’argile et de tôles. Cette même situation est perceptible dans les bidonvilles de la commune de Souk-Ahras où des infiltrations des eaux, des affaissements et des érosions du sol ont été signalés par les citoyens, notamment aux cités Berrel Salah, Bendada, Hama Loulou et Mezgiche.
Par : Abderrahmane.D