Par : Aimen Saheb
Skikda, particulièrement l’ex Jeanne d’Arc et la commune d’Azzaba, connaissent une hausse très importante du nombre de violences et d’escroqueries dont ont été victimes plusieurs personnes ces derniers temps.
Les habitants de plusieurs quartiers à Skikda s’exposent aux risques de violences extrêmes, à l’image de la cité Les Allées où les occupants d’un immeuble de 14 étages ont été victimes d’un vol qui vise cette fois les câbles d’internet, la même action s’est reproduite deux fois dans un autre immeuble à la cité Morj Edib, les câbles ont été à nouveau remplacés et remis en service par Algérie Telecom, mais les voleurs n’ont pas trop tardé à tenter une nouvelle opération de vol, tout ça en l’espace de 3 jours.
A Larbi Ben M’hidi, une vieille personne a été brutalement agressée par deux individus qui ont réussi à piquer sa voiture, l’enquête est toujours en cours, les caméras de surveillances dans la localité vont servir aux services de sécurité à déterminer les coupables de cette agression sauvage.
A la commune d’Azzaba, la victime cette fois n’est pas une personne morale, mais plutôt le complexe municipal d’Azzaba, plusieurs motos ont été dérobées du parc et les malfaiteurs restent à ce jour inconnus.
En outre, les violences dans les quartiers du centre-ville de Skikda connaissent une hausse brutale, principalement des coups et blessures volontaires et des rixes entre gangs et voyous de cités telles que la CIA, les Allées, Cami Russi… Les violences auxquelles les habitants, notamment les plus jeunes, sont confrontés dans la rue à chaque tombée de nuit, sont régulièrement dénoncées par l’ensemble de la population skikdie.
La dégradation du climat social se révèle particulièrement élevée dans les quartiers à forte densité de personnes, car la tension jaillit et les agressions gratuites font jeu égal avec les vols violents, cela se confirme quand nous assistons de visu à ces actes. A la cité Les Allées, précisément au côté appelé ‘La Vichi’, un groupe de trafiquants gère régulièrement leurs ventes de cannabis et de comprimés de psychotropes sans la moindre panique et quand la police débarque dans leur zone, ils sont déjà avertis par les guetteurs, on peut dire que c’est le ‘Cartel de Skikda‘ qui fait fi des lois qui criminalisent le trafic de drogue.