La direction générale du Trésor public a révélé, hier, le nombre de postes budgétaires ont la création est prévue au titre du prochain exercice 2026, et ce, dans le cadre du projet de loi de finances (LF 2026), rapporte le quotidien El Khabar.
Ce nombre s’élève à près de 100 000 postes budgétaires répartis sur plusieurs secteurs. Selon le quotidien arabophone, une présentation a été faite, hier, par le directeur général du Trésor public, devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (ANP), en vue de l’examen de la création de ces nouveaux postes. Ainsi, d’après la même source, d’importants crédits de paiement seront alloués pour la création de 72 572 postes financiers supplémentaires dont 27 085 dans les institutions publiques à caractère administratif.
`Selon un document, dont El Khabar s’est procuré une copie, parmi ces postes, 44 964 concernent l’Education nationale et 24 487 la santé, auxquels s’ajoutent 25 347 postes vacants à pourvoir. Au total, le nombre de postes à pourvoir en 2026, qu’il s’agisse de nouveaux postes ou de postes vacants, s’élève à 97 919. Ces crédits s’inscrivent, selon la Direction générale du Trésor public, dans le cadre des dépenses de personnel dont le montant proposé est estimé à 4 465,88 milliards de dinars et qui couvrent les services centraux et décentralisés de l’État, ce qui représente 25,3 % du total des crédits de paiement pour l’année 2026.
Le Trésor a, en effet, enregistré une légère hausse de 20,92 milliards de dinars en crédits d’engagement et de paiement, soit 0,5 % par rapport aux crédits révisés pour l’année 2025. En incluant les dépenses des utilisateurs des établissements publics à caractère administratif et des établissements assimilés qui s’élèvent à 1 277,34 milliards de dinars, la même source estime que le montant total des dépenses concernées atteindra 5 743,22 milliards de dinars, soit 32 % du budget de l’État.
Quant à la masse salariale, ajoute le document, elle est estimée à 5 926 milliards de dinars, soit 33,6 % du budget de l’État, enregistrant une hausse de 83 milliards de dinars (soit 14 %) par rapport à 2025.
Par : Akram Ouadah












