Le secrétaire général chargé de la gestion des affaires de la wilaya a présidé, ce dimanche, une séance de travail entièrement dédiée à l’évaluation des projets structurants en cours. Autour de la table, les chefs de daïra d’Annaba, d’El Bouni, de Berrahal et d’Aïn Berda, les présidents des assemblées communales concernées, ainsi que les directeurs des secteurs techniques et les représentants d’entreprises publiques comme la Sonelgaz, la SNTF, le port d’Annaba et l’ANESRIF, ont pris part à une réunion au ton résolument pragmatique.
L’un des points centraux de la séance a été l’installation d’un centre de commandement nouvellement créé pour superviser l’avancement du projet d’extension du port d’Annaba, notamment du quai minier. Ce centre a pour mission de coordonner les différentes parties prenantes, de fluidifier la communication entre les services techniques et d’assurer un suivi rigoureux des délais. L’objectif est clair : redonner de la cohérence à un chantier stratégique dont dépend une part importante du redéploiement économique de la wilaya.
La réunion a également permis de passer en revue l’ensemble des programmes en cours, de la modernisation des infrastructures ferroviaires reliant Annaba à Ramadan Djamel et à Bouchegouf jusqu’à la mise à niveau de la station de traitement des eaux usées, en passant par la construction du barrage de Bouhdid, élément clé dans la lutte contre les inondations récurrentes qui menacent la ville. Ont aussi été abordés le projet de dédoublement de la RN21, la réalisation du futur palais de justice, de la mosquée-pôle d’El Bouni, ainsi que les infrastructures agricoles et hydrauliques comme les silos de stockage d’El Kalitoussa et la station de dessalement d’eau de mer, essentielle pour sécuriser l’approvisionnement des zones résidentielles et industrielles, notamment à Sidi Amar.
Le Sg a rappelé avec insistance l’obligation de respecter les délais contractuels de livraison, exhortant les maîtres d’ouvrage à signaler immédiatement tout obstacle susceptible de freiner la cadence des travaux. Il a également ordonné la mise en place d’un système de rapports hebdomadaires pour évaluer, au fil du temps, la progression réelle des chantiers. Cette approche vise à ancrer une culture de la responsabilité et du résultat dans la gestion des projets publics.
L’urgence la plus pressante demeure celle de la station de dessalement, dont les retards accumulés compromettent le calendrier de mise en service prévu pour l’été prochain.
Par : Mahdi AMA












