L’ancien siège de la SADEG, situé au centre-ville d’Ain Beida, est trop exigu pour accueillir des centaines d’abonnés à la fois. Chaque matin, des chaînes intermittentes de personnes de tout âge se forment devant le portail de cette infrastructure pour payer leurs factures de gaz et d’électricité.
Un seul guichet pour une population dépassant les 300.000 âmes impose aux pauvres citoyens, un grand supplice. Par le passé, un élu de l’APW d’Oum El-Bouaghi, dans son intervention, a proposé de démolir cette ancienne bâtisse pour la remplacer par une autre plus spacieuse, moderne et bien équipée Seulement, les doléances de cet élu du peuple sont restées dans l’un des tiroirs de l’administration. On n’a pas exploité ce carré pour construire un autre siège où même le parc roulant sera protégé contre les intempéries.
Pour rappel, les abonnés de la SADEG de la capitale des Haracta viennent des communes limitrophe pour s’acquitter de leurs quittances, en l’occurrence de Berriche, Bir Ounes, F’Kirina, Oued Nini et Zorg.
Aujourd’hui, énormément de structures de cette ancienne daïra, datant de 1958, sont inexploitées, alors que ces dernières pourraient être utilisées pour servir la population beidie. Le wali d’Oum El Bouaghi est appelé à intervenir pour inscrire un autre siège de la SADEG à Ain Beida afin d’éviter ce grand supplice infligé aux abonnées.
Les annexes ne suffisent plus, puisqu’on y trouve dans une seule cité plus de 2.000 habitants et parfois plus. Il est à noter, que c’est la seule population où les abonnés de la SADEG payent leurs factures d’électricité et de gaz sans aucun retard.
Par : Chaffai Chawki