Un acte de sabotage d’une gravité sans précédent a été constaté ce lundi à la cité Seybouse (Annaba). Selon les responsables de l’Algérienne des Eaux (ADE), Unité d’Annaba, des individus non identifiés ont découpé et volé une portion d’une conduite principale d’approvisionnement en eau, d’un diamètre de 200 mm, desservant les quartiers de ladite cité.
Les équipes techniques du Centre de distribution n°1, dépêchées sur place en début de matinée, ont découvert les dégâts causés par cet acte délibéré, réalisé à l’aide d’un outil de découpe électrique. Ce sabotage a, non seulement engendré une interruption partielle de la distribution dans les quartiers de la cité Seybouse, mais également contraint les autorités à revoir le programme de distribution de l’eau dans cette zone pour limiter les répercussions sur les habitants.
L’Algérienne des Eaux a fermement condamné cet acte, qu’elle qualifie de “flagrant attentat contre un service public vital”. L’impact est considérable : outre les perturbations immédiates pour les habitants, ce type d’incident fragilise davantage une infrastructure déjà mise à rude épreuve par la vétusté et les usages illicites.
Les responsables ont également souligné que ce sabotage compromet la continuité du service public et pénalise directement les citoyens. “Ce genre d’atteinte met en péril l’équilibre de tout le système d’approvisionnement”, précise un porte-parole de l’entreprise.
Les techniciens de l’Algérienne des Eaux sont actuellement à pied d’œuvre pour évaluer l’ampleur des dégâts et entamer les travaux de réparation. Leur priorité est de restaurer la conduite endommagée dans les plus brefs délais afin de rétablir la distribution selon le programme habituel.
En attendant, l’entreprise s’engage à tenir les habitants informés de l’évolution de la situation. Un appel a été lancé à la vigilance citoyenne pour signaler tout comportement suspect autour des infrastructures hydrauliques.
Les autorités locales ont ouvert une enquête pour identifier les auteurs de cet acte criminel. Elles rappellent que de tels agissements sont passibles de sanctions sévères, conformément aux lois en vigueur. Par ailleurs, un dispositif de surveillance renforcée des infrastructures stratégiques est envisagé pour prévenir de nouvelles atteintes.
Par : Mahdi AMA