Par : Aimen Saheb
Le grand jour, que les centaines d’habitants de l’ancienne ville de Skikda attendent depuis très longtemps, est enfin arrivé.
Quelques habitants occupant de vieux bâtis à l’ancienne ville de Skikda, précisément ceux du quartier napolitain (Houmet Talyan) ont été relogés durant la matinée d’hier mardi dans les nouvelles cités suivantes : 1.500 logements Bouzaâroura, 500 logements Zefzaf et dans la cité 1.500 logements à Msiouen. L’opération vient d’être lancée après de longs jours où la ville de Skikda a connu plusieurs protestations, notamment de la part des habitants de l’ancienne ville, et après l’effondrement partiel d’une vieille bâtisse à côté du Marché français, ce qui a forcé les responsables à accélérer les démarches
La cheffe de l’exécutif, Houria Meddahi, a présidé cette opération où elle a déclaré, dans une déclaration à la presse pendant la journée nationale de la liberté d’expression, que le problème du logement représente une priorité pour elle.
L’opération en question va permettre sans doute la réalisation du fameux projet de la rénovation de l’ancienne ville, si les responsables le veulent, il est temps de donner le feu vert après l’aboutissement de cette opération de relogement qui vient de commencer.
Pour rappel, l’autre projet d’assainissement de la cité 800 logements Bouaabaz connaitra on épilogue ces jours-ci. Les responsables ont promis aux occupants du bidonville appelé La Gare de programmer la distribution immédiate des logements dès l’achèvement de ce projet, à signaler que les habitants de La Gare occupent ce bidonville depuis la période coloniale.
Par ailleurs, le reste des habitants des autres cités et ruelles de l’ancienne ville attendent avec impatience leur tour pour bénéficier de cette opération de relogement, parce que les vieilles bâtisses de la rue Didouche Mourad et Souika sont classées à un degré de dangerosité très élevé, l’état de plusieurs bâtis exige un relogement urgent de ses habitants.
En ce qui concerne la nouvelle cité 800 logements, les travaux d’aménagement sont presque achevés, un seul point à signaler, le revêtement de la route réalisé par une entreprise privée a été détérioré par une autre entreprise qui est venue pour faire passer des câbles enterrés, les règles n’ont été pas respectées pendant l’installation de ces câbles, car les agents de cette entreprise ont percé plusieurs trous dans le goudron de cette nouvelle route ; les responsables ; à leur tête la wali, sont appelés à surveiller ce genre de comportement qui nuit à la propriété publique.