Par : Adem Allaeddine
Ils ont observé, hier, un sit-in, le énième, devant le projet de réalisation de 900 logements LSP, dans la nouvelle circonscription administrative d’Ali Mendjeli, et d’interpeller, par voie de conséquence le wali. Ils sont les représentants des souscripteurs qui attendent, depuis plusieurs années, leurs logements. Le promoteur tarde, en effet, à remettre les clés à des souscripteurs profondément désabusés. Une situation ayant « poussé » les souscripteurs à saisir et interpeller, à maintes reprises, le ministre de l’Habitat. Par le biais d’une demande d’audience, ou plutôt d’une requête, ils sollicitent l’intervention du premier responsable du secteur. Une action qui vient après plusieurs tentatives au niveau local qui se sont, malheureusement, soldées par un échec, affirment les représentants des souscripteurs. Aucune suite n’a été donnée à nos doléances par les services concernés, ont-ils tenu à préciser. Le recours à la tutelle est inévitable, estiment-ils, face aux tergiversations de ce promoteur, Khalfallah en l’occurrence, qui a montré ses limites. Pour preuve, cela fait plus de dix ans que ce dernier n’arrive pas à achever les travaux relatifs au projet dont le taux serait estimé à 85%, selon toujours nos interlocuteurs. Pour toutes ces raisons, ils demandent, aujourd’hui, l’arbitrage du premier responsable du secteur. Un arbitrage qui permettra peut-être, selon les dires d’un représentant des souscripteurs, d’achever les travaux et de réaliser, surtout, le rêve de 900 familles. Il est à signaler qu’un rapport détaillé sur cette situation a été transmis aux services de la DLEP. Des promesses ont été effectivement données afin que les travaux reprennent dans les meilleurs délais possibles. Ledit sit-in est la dernière chance qu’ils accordent au promoteur avant de passer à d’autres stades de la contestation.