Face à la montée inquiétante des pratiques de soins illégales et contraires aux règlements en vigueur, la wilaya de Biskra se retrouve dans une situation qui appelle à une intervention immédiate des autorités compétentes. En effet, les centres de «hijama» et de soins corporels non agréés prolifèrent dans la région, opérant sans le moindre respect des cadres réglementaires établis, au détriment de la sécurité publique.
Il devient urgent pour les autorités sécuritaires et locales d’initier, sans plus attendre, des enquêtes approfondies sur ces établissements clandestins pour mettre fin à ces agissements dangereux qui peuvent nuire à la santé des personnes.
Non seulement ces centres échappent à tout contrôle, mais ils exposent également les citoyens à des risques sanitaires considérables. Privés de toute régulation stricte et d’agréments officiels, ces établissements pratiquent des soins non conformes aux normes, pouvant provoquer des complications graves aux patients. Dès lors, des interventions thérapeutiques, censées être bénéfiques, se transforment en véritables menaces pour la santé.
Cependant, les violations ne s’arrêtent pas là. Outre le non-respect des règles sanitaires, ces établissements sont également accusés d’escroquerie. Ils procèdent à la vente de produits et de cosmétiques contrefaits, dont l’origine et la composition demeurent souvent douteuses. Ce commerce frauduleux, reposant sur la crédulité des clients, constitue une forme d’arnaque particulièrement insidieuse, mettant en danger la santé des consommateurs.
Dans un tel contexte, où la protection des citoyens doit rester une priorité, il est impératif que les autorités prennent des mesures décisives pour mettre un terme à ces pratiques illicites.
Face à cette situation alarmante, la population attend des mesures concrètes et rapides, car de telles dérives ne peuvent plus être tolérées. Il est désormais temps de rétablir un cadre légal et rigoureusement sécurisé autour des pratiques de «hijama» et des soins corporels, en mettant définitivement un terme à de telles activités illicites.
Par : N.Bensalah