Durant une semaine, les apprenants du cycle primaire ont été évalués dans toutes les matières par leurs enseignants sur des leçons déjà étudiées durant le 3e trimètre. A leur sortie de l’école, les élèves ont éprouvé une grande satisfaction quant aux sujets proposés. “J’ai bien travaillé en maths, le sujet était très facile”, nous confirme Omar, un élève scolarisé en 4e année. Mohamed ajoute : “En français, je me suis trompé dans l’accord des participes passés, un exercice très difficile…”.
D’une manière générale, les potaches qu’on a approchés sont sûrs d’arracher une belle moyenne car le programme n’était pas long ni encore moins difficile durant ce trimestre. En plus, l’évaluation continue donne beaucoup de chance aux élèves qui n’ont pas travaillé durant le 2e trimestre pour récupérer des notes et éviter l’écart avec les élèves excellents. Selon une enseignante d’arabe qu’on a questionné sur l’allègement des programmes, cette dernière nous a expliqué que l’élimination de certaines leçons difficiles ont fait que nos enfants ont éprouvé une facilité pour répondre aux questions. Pour les leçons d’histoire-géo, nous avons appris à nos apprenants à faire des synthèses ou des récapitulations des textes longs pour gagner du temps et apprendre vite. “En effet, aujourd’hui, les élèves ont cette capacité d’apprendre plusieurs synthèses à la fois et sans confusion. C’est formidable», ajoute l’enseignante.
Dans le même contexte, les parents d’élèves voient les choses autrement car ces derniers exigent de revoir les programmes jugés très difficiles pour des enfants du primaire, à savoir les mathématiques, l’histoire-géo, l’arabe et la technologie. Comme ils demandent au ministre de l’Education nationale de programmer, à longueur d’année, des stages de formation pour les nouveaux enseignants qui éprouvent des difficultés à présenter leurs cours. Enfin, prendre une décision pour la réouverture des ITE à travers le pays qui formaient, par le passé, de très bons professeurs dans toutes les matières.
Par : Chaffai Chawki