Par : Aimen Saheb
Les dernières explications publiées par les services de l’ANEM, concernant une offre d’emploi non publiée, continuent de susciter la polémique dans le milieu des jeunes skikdis. Les justifications de ladite agence ne semblent pas convaincre la population.
Les demandeurs d’emploi inscrits au sein de l’ANEM ont affiché leur opposition à cette démarche qui est selon eux, ‘’illégitime’’ et ‘’contraire à l’égalité des chances sur le marché de travail’’. La sélection des postulants représente le noyau de cette polémique qui s’aggrave suite aux voix qui appellent à entraver l’entretien professionnel qui se déroulera à partir d’aujourd’hui jusqu’à demain 21 juillet 2022 à l’université du 20 août 1955.
D’ailleurs, l’Agence Nationale de l’Emploi a publié un nouveau communiqué dans lequel elle annonce quelques précisions concernant cette polémique, le bureau local de Skikda a indiqué que l’offre en question a été publiée à travers l’espace demandeur ‘’WASSIT’’ durant le mois de novembre de l’année dernière, où les candidats concernés ont reçu un message SMS. Cette offre est, selon les mêmes services, une offre centrale ; la wilaya de Skikda a pu bénéficier d’un quota de 16 postes répartis entre ses différentes annexes locales. « Ce processus de sélection est considéré comme une démarche qui consiste à la digitalisation des services de l’agence dans le but d’appliquer une transparence absolue dans toutes les démarches réalisées au sein de l’administration », ajoute le communiqué. D’un autre côté, l’ANEM a également annoncé que l’offre en cause entre dans le programme de l’année 2021 et pas celui l’année en cours.
En outre, et d’après les déclarations du directeur de l’annexe locale de l’emploi à Skikda, les candidats ont été sélectionnés à partir de l’Agence, sise à Alger. Les postes de travail demandé par la Sonatrach sont : un comptable général, un électricien de maintenance en équipement industriel, un gestionnaire paie, un infirmier en soins généraux, un ingénieur technique en électrique et électrotechnique, trois mécaniciens industriels, un responsable d’unité de production mécanique, un superviseur hygiène sécurité et environnement en industrie, un technicien en maintenance électrique, deux techniciens d’études BTP, un technicien exploitation pipeline, un technicien méthode d’industrie, un technicien polyvalent en mécanique et travail des métaux. Ce qui fait un total de 16 postes dédiés à Skikda.
Les précisions rendues publique par les services de l’ANEM n’ont toujours pas convaincu les chômeurs inscrits, ces derniers réclament l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les vraies circonstances qui ont fait que cette offre passe inaperçue, brisant l’espoir d’une large partie de demandeurs d’emploi.