Le wali d’Oum El Boughi a présidé, en fin de semaine passée, une réunion regroupant le chef de daïra par intérim, le P/APC et les directeurs des domaines et du commerce. Cette rencontre périodique avait pour objectif d’ouvrir le marché couvert afin d’éradiquer l’informel et libérer les trottoirs de la cité.
Ce vaste espace commercial permettra aussi de regrouper les commerçants dans un seul lieu propre pour réguler le marché et le contrôler. Cette décision courageuse va toucher des marchés fermés depuis des années, à savoir le marché du centre-ville de la capitale des Haracta, érigé en 1886, ainsi que le marché couvert de gros des fruits et légumes, dont les travaux sont à l’arrêt depuis longtemps pour des raisons qu’on ignore, alors que tous les quartiers et placettes de cette grande daïra sont squattés par des pseudos commerçants.
Certes, des marchés de proximité ont été créés dans différentes communes pour le contrôle du marché par les brigades de la direction du commerce, seulement des gens en profitent pour occuper les trottoirs et chaussées sans pour autant laisser un espace pour les passants.
Le marché couvert, doté de tous les réseaux (assainissement, gaz, électricité et eau potable), est un point de rencontre des consommateurs et des commerçants où s’effectue l’achat des produits propres et contrôlés. Ces derniers sont alimentés quotidiennement en produits de large consommation avec des prix raisonnables affichés à longueur de journée.
Dans cet espace commercial où tout se vend la journée même, des personnes jeunes et moins jeunes, entre autres des enfants et des femmes, travaillent honnêtement pour gagner leur vie pour subvenir aux besoins de la famille.
Si aujourd’hui, les pouvoirs publics insistent sur l’ouverture des marchés couverts, c’est pour créer des postes d’emploi et les d’inonder en produits de consommation pour faire face aux pénuries et à la spéculation.
Par : Chaffai Chawki