Par : A.A
Il y a quelques jours, un jeune homme s’est fait attaquer par une meute de chiens errants dans le populeux quartier d’El guemas. Cette attaque a remis sur le tapis le problème des chiens errants qui sillonnent, à longueur de journée, les quartiers de la ville de Constantine. Lancée il y a quelques mois, via certains médias, la radio locale en l’occurrence, la campagne d’abattage de chiens errants initiée par les services municipaux a-t-elle vraiment échoué ? Une question tout à fait légitime que l’on se pose au regard d’un bilan jugé mitigé enregistré jusqu’alors. Pour preuve, les chiens errants font toujours partie du décor de la ville. Aucune partie n’est épargnée, ou presque, par un phénomène, faut-il le rappeler encore une fois, de santé publique. Et peu importe si ces chiens errants ont la rage ou ils ne l’ont pas, il était nécessaire que ladite campagne soit menée au bout des objectifs escomptés. Malheureusement, deux mois après, le programme arrêté par les services municipaux n’a pas été concrétisé, du moins dans sa globalité, puisque ces bêtes sauvages continuent de sillonner les quatre coins de la ville. Un danger auquel sont confrontés, en particulier, ceux qui se lèvent tôt le matin pour se déplacer à leurs lieux de travail. Dans certains quartiers populaires, il est quasiment impossible de faire le moindre déplacement vers une destination quelconque sans être menacé par une meute de chiens errants. Le spectre de la petite fille sauvagement attaquée, il y a quelques années, par des chiens errants à Ain El Bey plane toujours sur les esprits. D’où l’urgence de relancer cette campagne d’abattage à laquelle plusieurs services devraient contribuer. En fait, qu’en est-il de la commission mixte installée, en ce sens ? Une commission composée, rappelons-le, des services de la commune, de la protection civile, de la sûreté urbaine, de particuliers, des chasseurs professionnels en l’occurrence. La question demeure toujours posée.