Ce samedi 19 octobre, la ville d’Annaba a été frappée par des précipitations intenses, témoins des premiers signes d’une saison hivernale qui s’annonce tumultueuse. Face à cette situation alarmante, un voile d’inquiétude s’est abattu sur les habitants, confrontés à des inondations subites et des accumulations d’eau menaçant les infrastructures de plusieurs quartiers.
En réponse à ces intempéries, un comité d’urgence a été convoqué par le wali de la wilaya, Abdelkader Djellaoui, en présence des autorités locales, notamment l’Inspecteur général de la wilaya et les directeurs techniques concernés. Lors de cette réunion cruciale, il a été ordonné de procéder à un recensement exhaustif des zones touchées, en particulier au sein de la commune d’Annaba, où la montée des eaux a créé des points noirs nécessitant des interventions immédiates.
Les quartiers Rizi Amor et la cité Auzas ont été au centre des premières actions. Des équipes du domaine de l’assainissement national ont été mobilisées en urgence pour dégager et nettoyer les avaloirs obstrués, espérant ainsi prévenir toute nouvelle accumulation de l’eau de pluie. Cependant, malgré ces interventions rapides, la situation reste critique dans d’autres secteurs, notamment dans les communes périphériques, qui peinent à attirer l’attention des autorités malgré des conditions tout aussi préoccupantes.
Les instructions données lors de cette réunion soulignent l’importance de mesures immédiates. Le wali a enjoint les responsables d’intervenir sans délai dans les zones identifiées, tout en exigeant des solutions rapides pour assurer la sécurité des habitants avant que la saison hivernale ne s’installe pleinement. Mais les inquiétudes persistent. Les dégâts observés ne se limitent pas au centre-ville. Plusieurs municipalités environnantes, où les infrastructures sont déjà fragilisées, risquent de connaître une aggravation de la situation si les mesures préventives ne sont pas étendues à toute la wilaya.
Les citoyens des zones reculées lancent un appel à l’aide, craignant que les interventions d’urgence, concentrées dans les quartiers centraux, n’oublient les zones périphériques où les dégâts se multiplient déjà.
Par : Mahdi AMA