Un maitre-assistant en hématologie exerçant au sein du service d’hématologie de l’hôpital de jour à l’hôpital Dorban ex-Pont Blanc a été agressé à coups de poing mardi dernier au niveau même de ce service. La genèse de cette affaire a débuté lorsqu’un jeune malade, originaire de la wilaya d’El-Tarf atteint d’une maladie grave du sang a refusé qu’on lui prodigue les soins nécessaires répondant à son état de santé.
Devant le refus de ce dernier qui a désiré quitter l’hôpital, le maitre-assistant connu par son humanisme et sa disponibilité et, par souci de couverture éventuelle, a prié le malade de signer un document attestant le refus des soins et son admission à l’hôpital. Le malade agresseur ne voulait rien savoir, ni signer la décharge et encore moins se faire soigner. Devant un parterre d’employés, le malade agresse à coups de poing le toubib qui n’a dû son salut qu’aux personnes présentes. Ainsi, ce dernier s’en est sorti avec des lunettes cassées et de profondes blessures au visage pour lesquelles il a déposé plainte au niveau du 12 ème arrondissement.
Après un arrêt de travail de 6 jours établi par le médecin légiste, le docteur R.A s’est présenté hier mercredi au bureau du procureur de la République pour la suite de l’enquête. Alors que l’agresseur a pris la fuite en toute tranquillité sans que les services de sécurité ne daignent l’interpeller.
Dans un autre registre, un autre citoyen, B.L, dont l’épouse a subi une intervention chirurgicale mardi dernier dans une clinique privée, a été refusé d’accès pour s’enquérir de l’état de santé de son épouse. Aussi, le patron de cette clinique lui a signifié qu’il ne peut pas le recevoir, bien que les frais medicaux ont été payés rubis sur ongle. En l’absence d’interlocuteur, le pauvre citoyen a failli être agressé et les employés de cette clinique ont fait appel aux éléments de la 8ème Sûreté urbaine pour être embarqué à cause des informations jamais demandées par ses soins. Ainsi, ce dernier déplore cette attitude répressive du patron de cette clinique et décida de saisir le conseil de l’ordre pour maltraitance.
Par : Amar Ait Bara