L’unité de production d’ammonique au niveau du site de l’usine Fertial, a été le théâtre d’une importante explosion dans la matinée de lundi. Si aucune perte humaine n’a été enregistrée, de sérieux dégâts matériels sont à répertorier. L’intervention rapide des équipes techniques de l’usine a permis de contrôler la situation et d’éviter des dégâts qui auraient pu être plus conséquents.
A l’heure qu’il est, cette unité de production est à l’arrêt total en raison de son état suite à l’explosion. Cette situation représente évidemment un manque à gagner pour l’usine qui était censée lancer sa production d’ammoniac cette semaine.
Survenue en raison d’une hausse de pression au niveau d’un conduit d’ammoniaque, cette explosion est venue retarder le planning de l’usine.
Quelques jours seulement avant sa survenue, une équipe technique était intervenue au niveau du site de production d’ammoniaque, pour résoudre un autre problème technique avec succès. Aucun paramètre ne pouvait prédire la situation enregistrée dans la matinée de lundi.
Ces retards ne sont pas pour rassurer les employés de Fertial qui s’inquiètent des multiples retards qu’enregistre l’usine. Habitués à participer à la production de quelque 1.000 tonnes d’ammoniaque quotidiennement, les employés de l’usine s’inquiètent de la pérennité de leurs emplois et surtout de leur employeur.
Si les employés de l’usine abordent en premier lieu l’inquiétude relative à leur situation financière, ils mentionnent automatiquement leur inconfort quant à la question sécuritaire sur les lieux. Face à une succession de désagréments et de problèmes techniques plus ou moins importants, il leur est impossible de travailler en étant sereins. Sur un site on ne peut plus délicat, un accident est vite survenu. Un employé de l’usine nous confie : « L’explosion de 2019 est toujours un traumatisme pour nous. Plus rien n’est pareil depuis ce jour où nous avons vu les flammes dévorer le complexe, j’ai encore le bruit sourd de l’explosion dans la tête. Depuis ce jour, j’ai les nerfs à fleur de peau dès que je franchis le seuil du complexe ».
Par : M. L