Lors de la 4ème session ordinaire de l’APW d’Oum El-Bouaghi, M. Amokrane Youcef, président de la commission, chargé du développement local, de l’équipement, de l’emploi et de l’investissement, n’a pas hésité à soulever le manque criard de gynécologues au niveau de l’EHS (mère et enfant) de la daïra d’Ain Beida.
Ce dernier assure la couverture de toute la région et des wilayas limitrophes. L’élu du peuple explique ouvertement, devant le P/APW et le chef de l’Exécutif, qu’un seul gynécologue est désigné dans ce grand espace hospitalier pour assurer la permanence.
Il ajoute que certains gynécologues déposent des certificats médicaux prétextant qu’ils sont malades pour fuir la permanence, en particulier les weekends, laissant derrière eux des femmes enceintes à terme, en détresse et d’autres évacuées vers des polycliniques privées ou en urgence dans des conditions difficiles vers l’EPH du chef-lieu de wilaya ou celui d’Ain M’lila. L’on se demande pourquoi a-t-on créée l’EHS Docteur Boumali pour le laisser livré à lui-même, sans gynécologues.
Des parturientes sont admises quotidiennement dans cette structure étatique sans pour autant les prendre en charge correctement. Pour preuve, un seul gynécologue ne peut assurer une permanence tout seul avec le risque d’y avoir plusieurs césariennes au même temps durant la garde.
La presse écrite n’a cessé d’alerter les pouvoirs publics et le DSP concernant le déficit en spécialistes cardiologues, gynécologues, orthopédistes, ophtalmologues, dermatologues, urologues… dans nos hôpitaux.
Dans le même cadre, l’élu de l’Assemblée populaire de wilaya ajoute que l’inscription d’un nouveau service des urgences moderne est nécessaire au niveau de l’EHS Dr Boumali de la capitale des Haracta pour accueillir tous ces malades, dont des femmes enceintes et des enfants qui ne peuvent se payer le luxe d’aller dans une clinique privée vues le montant des factures jugé trop exorbitant.
Par : Chaffai Chawki