Par : PRP. N. Bouchra
Lors d’un entretien, tenu avec les candidats de la liste indépendante Djil El Ghad, portant le numéro 34, M. Mekhilef Mohamed Nour El Islam et Madame Dalila Kouachi ont tenu à nous faire part de leurs visions politiques.
Comment pouvez-vous décrire votre liste ?
Djil El Ghad est une liste qui peut être facilement distinguée car elle rassemble toutes les catégories sociales. Elle renferme des jeunes, des universitaires, des docteurs, des retraités, des anciens employés dans le domaine de la communication et des entrepreneurs. Comme la totalité des Algériens, nous avons marre des fausses promesses. C’est pour cela que nous avons décidé d’aller vers les législative.
Avez-vous des propositions à avancer dans les secteurs qui vous préoccupent le plus ?
Nous avons établi un programme complet et réaliste dans lequel nous nous sommes concentrés beaucoup plus sur le secteur économique, social, éducatif, et médical. Nous avons constaté que ces secteurs rencontrent des obstacles vertigineux, notamment à la wilaya d’Annaba. Dans le secteur éducatif, à titre d’exemple, nous nous sommes concentrés sur la révision du système éducatif et l’assurance d’une meilleure qualité des programmes pédagogiques. Il va sans dire que la souffrance n’a épargné personne dans ce secteur. L’enseignant et l’élève souffre énormément de la surcharge des programmes. C’est justement pour cette raison qu’on doit évidemment aller vers l’amélioration de la qualité. Il faut également valoriser la profession de l’enseignant. Nous sommes convaincus que la situation dans laquelle se trouve l’éducation en Algérie ne changera pas d’un iota si l’enseignant n’ait pas ces droits complets et non amoindris. Nous comptons aussi trancher sur le problème du manque, voire l’absence des moyens de transport scolaire dans les zones d’ombre que compte la wilaya. Pour ce qui est du secteur social, il est d’une grande importance d’imposer la révision de la loi organique régissant l’assurance sociale. Nous travaillerons également pour l’intégration de la femme dans la vie économique mais aussi la prise en charge des catégories vulnérables.
Qu’en est-t-il de la réaction des citoyens quant à votre campagne électorale ?
Nous étions très heureux de constater qu’une grande catégorie de la population que nous avons ciblée jusqu’à ce jour s’est montré très favorable à notre programme électoral. D’ailleurs, dès notre première sortie au niveau de la Vieille Ville d’Annaba, nous étions très bien reçus. Les habitants étaient à notre écoute. Nous avons bien évidemment cerné une série de doléances que nous comptons prendre en considération dans le cas où nous serons élus. Cependant, Nous avons également remarqué qu’une grande partie de cette population a perdu toute sorte de confiance dans les institutions de l’Etat et ses responsables. C’est justement pour cette raison que nous visons à retrouver cette confiance en premier lieu. C’est désormais notre priorité.
Comment comptez-vous gagner la confiance des citoyens ?
Notre slogan est « Votez sur nous et demandez-nous de vous rendre des comptes ». Nous tiendrons un système de permanence au niveau de toutes les communes que compte la wilaya. Nous serons à l’écoute des citoyens et ils peuvent, à leur tour, nous demander des comptes rendus de notre activité législative et le suivi de leurs problèmes.