Ainsi, 1.500 logements, sur un total de 2.500 situés dans la localité d’El Guantra, dans la commune de Sidi Amar, ont été distribués à leurs bénéficiaires en attendant les 1.000 autres. Comme à l’accoutumée, dès qu’une liste des bénéficiaires de logements est dévoilée, des mécontents se soulèvent pour décrier les pouvoirs publics. Cependant, ceux qui n’ont pas bénéficié de logements, au lieu d’attendre le prochain quota, préfèrent dénoncer ce qu’ils appellent victimes de la «Hogra», sauf que certains ont oublié qu’ils n’ouvrent pas droit au logement, à cause de leurs salaires élevés ou ayant déjà bénéficié de logements dans l’un des autres segments. Ainsi, les 1.500 bénéficiaires du premier quota de logements des bidonvilles et ceux du social, distribués ont été convoqués par l’OPGI, Office de promotion et de gestion immobilière, pour payer les charges d’attribution.
Concernant les mécontents, ces derniers ont introduit des recours, même ceux qui ne sont pas dans leur droit, car il existe des bénéficiaires arnaqueurs qui se sont réinscrits et attendent une double attribution au détriment d’autres familles réellement dans le besoin d’un logement décent. On croit savoir également que les bénéficiaires de logement des bidonvilles ont été rappelés à l’ordre en s’abstenant de revendre leurs baraques et de les démolir avant la remise des clés. Le second quota composé de 1.000 autres unités sera distribué à d’autres bénéficiaires, dans le même cadre, à partir du mois d’avril prochain. On croit savoir également que si un bénéficiaire ne démolira pas son taudis, il sera de facto poursuivi en justice par les pouvoirs publics, et d’autres sanctions ont été prévues à son encontre, confirment nos sources.
Les bénéficiaires pourront dès lors rejoindre leurs nouveaux domiciles après le règlement de la situation administrative avec le payement de la caution et la remise des clés. En outre, le second quota de 1.000 logements est situé à la localité d’Ain Djebara, toujours dans la commune de Sidi Amar. Ces logements seront attribués ultérieurement.
Par : Amar Ait Bara