Par : R. C.
Le journaliste et correspondant d’El Watan à Constantine, Nourredine Nesrouche, a été arrêté et présenté par-devant le procureur de la République, ce lundi 27 décembre, puis entendu par le juge instructeur du tribunal de Constantine, avant d’être relâché tard dans la soirée d’avant-hier.
« Porté disparu durant toute la journée, il a finalement été autorisé à appeler sa famille vers 17 h pour l’informer qu’il était chez la police pour « un interrogatoire d’éclaircissement sur un article de presse » », a indiqué El Watan sur son site internet.
Le correspondant d’El Watan a été interpellé « vers 10 h, alors qu’il se rendait chez son médecin, chez qui il avait un rendez-vous », ajoute la même source.
« Pendant plusieurs heures, son téléphone portable était éteint et toutes les tentatives de sa famille et de la rédaction pour le joindre se sont avérées vaines », indique El Watan, en précisant que Nourredine Nesrouche a été « déféré devant le parquet de Constantine pour être entendu par le procureur ».
Lundi soir, le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) a indiqué que Nourredine Nesrouche a été « présenté devant le procureur et ensuite entendu par le juge d’instruction qui a décidé de le relâcher mais il sera appelé à revenir devant lui pour un complément d’enquête ».
Le journaliste pourrait être poursuivi pour un éditorial où il fait le parallèle entre le mouvement de protestation populaire ne Chili qui a abouti à l’élection d’un jeune président et le Hirak algérien et ses résultats.