Jeudi prochain, à Paris, une conférence-débat se tiendra sur les actes de torture infligés par la France coloniale pendant la guerre de libération nationale en Algérie. L’événement mettra en lumière la nécessité de “reconnaître” ces injustices passées, selon le site Orient XXI.
L’initiative est portée par plusieurs organisations, dont Agir contre le colonialisme aujourd’hui (ACCA), les Anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre (4 ACG), l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFASPA), et Histoire coloniale et postcoloniale.
Cette conférence s’inscrit dans un effort commun pour aborder les répercussions durables de la guerre d’indépendance algérienne et de l’histoire coloniale sur les relations franco-algériennes actuelles. Elle servira de plateforme pour échanger sur les mémoires conflictuelles et la nécessité de reconnaître les injustices du passé.
Parmi les intervenants, Nils Andersson, témoin majeur de la résistance durant la guerre de libération, offrira une perspective à la fois personnelle et historique. Son engagement, notamment à travers sa maison d’édition qui a publié des travaux essentiels sur la guerre, témoigne de l’importance de préserver la mémoire historique.
L’historien Fabrice Riceputi abordera les aspects controversés du passé colonial français, en soulignant les atrocités commises pendant la guerre d’indépendance. Son livre Le Pen et la torture, Alger 1957, l’histoire contre l’oubli met en avant la nécessité de se souvenir des violences coloniales, élément crucial pour comprendre les relations actuelles entre la France et l’Algérie.
Le débat abordera également “l’urgence de répondre aux victimes et de reconnaître leur souffrance”, comme le souligne le média. Cet événement représente un moment décisif pour l’analyse et le dialogue autour des relations franco-algériennes, mettant en exergue les luttes pour la reconnaissance des injustices historiques.
Par : S.A.B.