Après une absence qui aura duré plus de 6 mois suite au gel de ses activités par le wali, en réponse à un bras de fer entre les élus, l’Assemblée populaire communale d’Ain Azel, à 50 km au Sud du chef-lieu de wilaya, vient de recouvrer ses droits. Le départ volontiers du maire, appelé à exercer en tant que directeur de wilaya, a contribué amplement à ce dénouement heureux, dans la mesure où la destitution du P/APC est quasiment impossible, en vertu de l’actuel code communal.
Aussitôt, l’Assemblée s’est réunie pour élire un nouveau maire. Ce retour a été salué par la population qui aspire à voir la ville d’Ain Azel, longtemps marginalisée, rétablie dans ses droits, notamment sur le plan du développement et tout ce qui a trait au bien-être social du citoyen.
Pour rappel, l’ex-wali de Sétif, en l’occurrence M. Med Amine Deramchi, a ordonné le gel des activités de l’Assemblée, conformément à la réglementation en vigueur, notamment la loi 10/11 du 22/06/2011, relative au code communal. Une mesure motivée à l’époque par la situation de blocage qu’a connue l’Assemblée, presque depuis son installation.
Quant à la Commune limitrophe, à savoir Ain Oulmène, qui souffre du même syndrome, la cheffe de daïra, en l’occurrence, Me Chorfi H., regrette cette situation. Néanmoins, elle nourrit l’espoir de revoir les élus revenir à de bons sentiments, en faisant passer l’intérêt de la cité en premier lieu. «Ain Oulmène, cette future wilaya déléguée, connaît de grands potentiels, sans parler de l’ambitieux programme dont elle a bénéficié, 31 milliards rien que pour la voirie, outre le nouveau lotissement, en plus de 200 logements sociaux», a-t-elle conclu.
Enfin, la cheffe de daïra a tenu à saluer le rôle du nouveau wali qui s’est montré disponible à œuvrer dans le sens de l’apaisement, et tant mieux pour l’une des plus anciennes communes d’Algérie.
Par : A.D