Par : Chaffai Chawki
En juillet 2019, l’APC de la capitale des Haracta a réservé 5,5 milliards de centimes pour goudronner tous les quartiers et rues du centre-ville et des cités limitrophes. Le marché a été confié à la SOTROB qui a débuté le décapage, la même année, sans pour autant qu’elle ait reçu un ODS ; cette dernière a donc arrêté les travaux et quitté les lieux, faute de cette pièce maitresse. A ce jour, rien n’a été fait et la ville s’est transformée en une zone rurale: des crevasses, des nids de poule et fissuration à travers les grands axes routiers. “On est dans un milieu rural et non dans une cité, aucune rue n’est asphaltée à cause des conflits entre élus ; pour preuve, deux maires sont estés en justice “, me confie un citoyen. Un retraité et un enseignant ajoutent :”L’état a débloqué énormément d’argent pour l’APC d’Ain Beida seulement, il n’y a pas d’hommes pour les gérer’’. En trois ans, rien n’a changé, les élus locaux de la municipalité ont promis la création de cinq ronds-points, l’amélioration de l’éclairage des grandes artères en LED, la création des espaces verts, l’aménagements du jardin Emir Khaled et la forêt urbaine (route de Constantine), l’entretien du vieux bâti, l’aménagement de la cité El Beida Seghira et Bouakouz, revoir le plan de circulation de la ville, tenir compte du reboisement à l’intérieur de la cité, renforcer les équipes de nettoiement du parc communal, réhabilitation du stade communal qui se trouve aujourd’hui dans un état lamentable, revoir la gestion de l’eau dans cette ancienne commune dépassant les 300.000 âmes, réouverture du marché couvert du centre-ville fermé depuis 1988, réception et inauguration du nouvel abattoir pour éviter l’abattage clandestin, et la liste est longue… Et, devant cette situation alarmante et inquiétante à la fois, la population beidie demande l’intervention du wali le plus vite possible pour sauver cette ville de l’agonie.