La cité “RHP”, sise route d’Annaba sur la RN80, érigée en face du pôle universitaire, abrite une population importante. Les élèves du secondaire harassés parcourent des kilomètres pour arriver au lycée Zinai El Hadj Belgacem où ils sont scolarisés, avec tous les risques d’accidents de la route qui peuvent survenir sur cet axe sensible.
Devant cette situation inquiétante, les pères de famille exhortent les pouvoirs publics d’inscrire un projet de réalisation d’un lycée dans ce carré de la ville où il existe déjà une école primaire, non réceptionnée et un CEM.
Pour ce qui est du terrain d’assiette pour implanter ce projet, le problème ne se pose pas du tout puisque le foncier est disponible pour construire même des logements sociaux locatifs ou de type AADL.
“Mes enfants traversent la ville pour arriver au lycée, alors que la solution est là pour mettre fin au supplice infligé à nos enfants par la création d’un nouveau lycée dans notre cité», me confie un père d’âge mur. Un jeune homme ajoute que le lycée Zinai El Hadj Belgacem est surchargé. L’on y comptabilise plus de 45 apprenants dans les classes d’examens (BAC). Donc, je me demande pourquoi on a ajouté un autre établissement dans la nouvelle carte 2023/2024. En effet, la population beidie bascule, ces dernières années, vers les terres communales de la commune de Berriche. Ceci dit, il est nécessaire de créer une extension (plan d’occupation du sol) pour construire de nouvelles cités avec toutes les commodités et des POS pour permettre à cette ancienne daïra de l’Est de respirer et d’éradiquer l’habitat précaire à jamais.
De nouveaux quotas de logements de différents segments régleront le problème des familles sans toit issues de l’exode rural des communes limitrophes vers Ain Beida. Cette dernière reçoit des milliers de familles à la recherche d’un havre de paix et d’un petit métier. Pères et enfants squattent les trottoirs du centre-ville pour vendre des m’hadjeb, diouls, gâteaux traditionnels et légumes et fruits… Ain Beida n’est plus la cité d’antan. Elle a besoin de grands projets de développement pour ne pas se laisser distancer par rapport aux villes d’Algérie.
Par : Chaffai Chawki