Les quartiers complètement dégradés et les rues non asphaltées depuis des décennies, ont poussé les conducteurs de véhicules et autres engins à lancer des appels, à travers les réseaux sociaux, aux autorités locales pour se faire entendre. Avant la période hivernale, plusieurs carrés du centre-ville nécessitent l’intervention de l’APC en inscrivant des opérations d’aménagement dignes de ce nom. Les artères des cités Murienne, la Palestine, Belle vue sont, aujourd’hui, complètement dégradées suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale des Haracta l’année passée. Certes que la municipalité s’est chargée de goudronner d’anciennes rues au niveau des cités Fallity, El Karya, Ain Chouhada, sise route de Meskinia, mais ces quelques kilomètres réalisés en un temps record l’été passé ne suffisent pas pour rendre à cette ancienne daïra son charme d’antan.
C’est une question d’argent, avons-nous appris de sources concordantes, pour réhabiliter ces centaines de chaussées dégradées à cause des intempéries et la remise en état des opérations réalisés par des entreprises insoucieuses. “Les avaloirs obstrués par les sachets en plastique et les ralentisseurs en béton installés par les riverains sont la cause de la détérioration de l’asphalte dans nos villes”, me confie un retraité de la municipalité. Et d’ajouter : “Parfois la qualité des travaux n’est pas soumise aux normes. Ce qui engendre des fissures dans la couche du bitume permettant à l’eau d’y pénétrer. Certains citoyens, après achèvement des travaux de goudronnage, trouvent le moyen de creuser la chaussée pour raccorder leur havre de paix en eau potable ou en gaz, alors qu’il fallait le faire avant!
Devant cette situation inacceptable, le Service technique de la Municipalité doit prendre des mesures draconiennes envers ces gens et les ester en justice pour éviter ce genre de dépassements. La ville d’Ain Beida a besoin d’un plan spécial et d’une enveloppe financière conséquente afin de lui rendre son charme.
Par : Chaffai Chawki