Par : Chaffai Chawki
Berriche est une commune agropastorale s’étalant sur des milliers d’hectares de terres fertiles non exploitées convenablement par les agriculteurs pour atteindre un rendement en céréaliculture satisfaisant en blé dur, en blé tendre et en orge… Cette région a un manque criard en d’eau car la pluviométrie est très faible dans cette région de la wilaya et, selon les photos satellitaires, la nappe phréatique n’est pas riche en ce liquide vital. La direction des ressources en eau d’Oum El Bouaghi a foré, il y a quelques années, 3 puits profonds du côté de Boudhana (Zorg) sans pour autant trouver de l’eau pour les habitants et leur cheptel. Les agriculteurs, pour une bonne récolte, attendent la bénédiction de Dieu, sinon c’est la sécheresse et le sinistre pour toute la commune. Pour s’approvisionner en eau potables, les fellahs parcourent des kilomètres pour la trouver chez un particulier dans des puits séculaires ou dans une source naturelle qui coule uniquement en automne et en hiver. La majorité des foyers sont alimentés en eau soit grâce à des citernes appartenant à la commune, soit par des colporteurs d’eau venus de Berriche et Ain Benayed, une localité située à quelques encablures de la RN10 reliant la commune d’Ain Beida et celle de Meskiana. Selon un ingénieur agronome qu’on a approché : “Cette région sera rentable en céréales si les pouvoirs publics créent un grand périmètre d’irrigation, comme celui de Ksar S’Bihi, alimenté par un réservoir de 20.000 m3, implanté sur les hauteurs de Bouakouz, à Ain Beida et par des puits profonds creusés du côté de Ain Farhat et Ain Benayed, dans la commune de Zorg où l’eau existe en abondance.