Par : H.H
Alors que les grandes villes de la wilaya de Jijel sont convenablement alimentées en eau, la problématique de raccordement au réseau d’AEP reste soulevée avec insistance dans les zones rurales. Le constat est difficile dans les localités à vocation rurale, qui appréhendent l’arrivée de la saison d’été. C’est au cours de cette période que leurs difficultés en matière d’AEP s’accentuent, plongeant les populations dans le désarroi et la détresse. En effet, le manque d’eau dans ces localités est signalé pratiquement à travers l’ensemble de la wilaya de Jijel. Les sources alimentant les populations rurales ne suffisent plus à étancher la soif de ces derniers par manque de réseau d’AEP. Car la ressource est disponible à Jijel avec ces barrages qui pompent de l’eau dans les grandes agglomérations. Le comble est que ces barrages sont situés dans des localités qui n’ont pas accès à l’eau et il faudra songer à mettre en place des réseaux pour alimenter les populations de ce précieux liquide. C’est le cas dans la commune à vocation rurale de Belhadef où les habitants éprouvent de grandes difficultés pour pouvoir s’abreuver. Pour s’alimenter en eau potable, c’est à dos d’âne que les femmes se déplacent loin de chez elles pour chercher le précieux liquide. C’est également le même constat qui est soulevé dans plusieurs autres communes où ces mêmes difficultés sont signalées avec la même intensité.
Cette situation est paradoxale à plus d’un égard dans une wilaya qui compte plusieurs barrages, dont certains sont remplis presque à 100%. Les projets réalisés ont tout de même permis d’atténuer cette crise dans de nombreuses communes. Et ce n’est pourtant pas le cas pour les localités rurales, qui attendent leur part du gâteau suite à cet effort qui a permet d’assurer de l’eau pour les villes et non pour les mechtas et les localités éloignées dans les zones d’ombre. Cet effort semble se concentrer pour le moment sur les grandes agglomérations en attendant que les réseaux mis en place s’étendent aux zones rurales. C’est ce qui est espéré dans ces régions où l’eau reste au centre des doléances présentés aux autorités concernées.