Une nouvelle plateforme sera lancée, dès la semaine prochaine pour permettre aux inscrits au programme AADL 3 d’activer leurs comptes.
Celle-ci sera également utilisée pour le traitement des demandes, a indiqué, hier, le directeur général de l’Agence nationale pour l’amélioration et le développement du logement (AADL), M. Riad Guemdani, à la radio nationale.
Il a également précisé que la plateforme est destinée à “tous les inscrits” et non seulement à ceux dont les demandes ont été initialement acceptées et dont le nombre est de 1 024 000, a-t-il précisé, sur un ensemble de plus de 1,4 millions d’inscrits.
Ainsi, ceux-là pourront donc, dès le lancement de la plateforme, activer leurs comptes, et par la suite actualiser ou corriger leurs informations.
D’ailleurs, celui-ci a précisé, durant son intervention, que ceux dont les demandes n’ont pas été acceptées, “ne sont pas exclus”. “Il y a des réserves par rapport à leurs demandes”, a-t-il indiqué, et ce, à la suite du “recoupement des informations fournies avec les bases de données d’autres administrations comme la CNAS, les domaines, la CASNOS ou MICLAT”.
Pour ce qui est des aspects urbanistiques de ce programme, qui touchera toutes les wilayas du pays, comme il l’a précisé, Riad Guemdani a déclaré que “des bureaux d’études spécialisés, dont des ingénieurs et des jeunes diplômés des universités algériennes, travaillent actuellement à l’étude de la forme urbaine de l’habitat”.
De son côté, Le directeur général du logement auprès du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Mordjani, présent lui aussi à la même émission, a allé dans le même sens en affirmant que “le cahier de charge concernant l’AADL 3 a pris en compte une charte architecturale et urbaine”. Le but étant d’avoir un logement de “meilleure qualité” qui “réponds aux attentes des citoyens”.
Le responsable a cité, comme exemple, l’utilisation d’une nouvelle technologie pour l’isolation thermique dont seront pourvus ces logements.
Mordjani a rappelé à cet effet que plus de 1.7 millions de logements, tous types confondus, ont été distribués entre 2020 et 2024.
Le plus gros de ce programme concerne le logement rural avec 580 000 unités, suivi par l’AADL, avec 522 000 unités, puis le logement social locatif avec 480 000 unités.
D’après lui, si les autorités ont accordé beaucoup d’importance au logement rural, c’est parce qu’au-delà de l’ “équilibre territorial”, il permet la “fixation des populations de ces localités chez elles”, des localités généralement agricoles, ce qui, entre autres, “contribue à garantir la sécurité alimentaire”.
Le directeur général du logement a expliqué, en dernier lieu, que la clé de la réussite, par rapport à l’exécution de ces programmes de logements, est, d’un côté, “le suivi permanent des projets”, et de l’autre, “le choix des opérateurs, dont les bureaux d’étude, les sociétés de réalisation…”.
Par : Elyas Abdelbaki