Vu la cherté des bêtes en ville, des gens ont préféré aller dans les mechtas et douars pour trouver mieux et à des prix raisonnables. Effectivement à Berriche, Ain Zitoune, Meskiana, El Djazia, Ksar S’Bihi, Oued Nini et F’Kirina, un beau mouton ne dépasse pas les 65.000 dinars, alors qu’à Rahba d’Ain Beida et au chef-lieu de wilaya des ruminants semblables dépassent les 80.000 dinars.
Certains salariés et retraités s’orientent vers les fermes pilotes pour acheter un mouton à deux ou à trois tranches. Il suffit de donner trois chèques postaux à la direction pour acquérir un mouton. Cette nouvelle stratégie arrange et les propriétaires et les acheteurs, tout le monde y trouve son compte.
Et pour ce qui est de la liquidation de cette marchandise durant ces deux derniers jours, les maquignons évitent les Rahba et vendent directement leur cheptel sur les chemins communaux et sur les routes nationales surtout. Quant à l’approvisionnement du marché, il se fait régulièrement par camion venus des wilayas limitrophes ou lointaines (Biskra, Ouled Djellel, Tebessa…).
Les moutons de la commune de Dhalaa sont les plus prisés et les plus chers car ces derniers se nourrissent de la nature et des massifs montagneux. Pour contrôler le marché, les services de sécurité, les vétérinaires et les éléments de la DCW sont déjà sur le terrain depuis plusieurs jours.
Le contrôle des bêtes suspectes se fait sur place pour éviter la contamination. Et dans le même sillage, les abattoirs privés ou étatiques sont ouverts durant l’Aid El-Adha pour permettre aux pères de famille, désirant un abattage propre, d’y accéder et où les prix sont abordables.
Par : Chaffai Chawki