L’absence de bassins d’initiation à la natation, en dur ou mobile, dans plusieurs communes de la wilaya d’Oum El-Bouaghi, a fait que nos jeunes garçons passent leur temps à nager dans les points d’eau, dans de petits lacs, les barrages, les retenues collinaires et rivières.
Parmi cette énergie juvénile, beaucoup ne savent pas nager. Il est vrai que la DJS a installé des bassins mobiles dans certaines villes. Seulement, les communes pauvres et ceux des zones d’ombre sont privées de ce privilège.
A Meskiana à titre d’exemple, les jeunes nagent dans l’ancien oued qui traverse la cité avec tous les risques de maladies qui existent dans cette eau trouble et nauséabonde. A Ain Beida, la piscine municipale garde encore ses portes fermées pour le public depuis plus d’une décennie alors que les responsables de wilaya et locaux lui ont rendu visite plusieurs fois dans le but de la réhabiliter. Par manque de bassins d’initiation ou piscines communales, les deux tiers des familles de la wilaya d’Oum El Bouaghi se rendent aux villes côtières en l’occurrence Annaba, Jijel, Collo, Skikda, pour passer leurs vacances.
Les populations des communes enclavées et pauvres demandent l’intervention du wali pour installer des bassins mobiles dans chaque commune pour permettre aux enfants de se distraire et de lutter contre la canicule de cette période estivale dans ces petites piscines non couteuses.
Par : Chaffai Chawki