Par : A.A
À dix jours des prochaines joutes électorales, l’effervescence est montée de plusieurs crans dans les sièges des formations politiques, notamment les grosses cylindrées, le FLN, le RND et le MSP de Mokri Abderazak plus précisément. Un constat auquel tout le monde adhère. Une situation à laquelle, diront certains, on s’est habitué lors des précédents rendez-vous électoraux. Les bureaux souvent vides à longueur d’année sont effectivement pris « d’assaut » par les militants des partis précités. C’est la même scène qui se répète chez tous les partis. Les sièges des formations politiques précitées vivent aujourd’hui au rythme de ces élections et rien d’autre. Une occasion, disent certains analystes avertis, à ne pas rater pour ces milliers d’opportunistes que l’Algérie a enfanté ces dernières années. Le militantisme, au sens large du terme, est une notion abstraite pour eux. Entre l’opportunisme et le militantisme, il y a toute une histoire. Dans notre pays, il est vrai, les gens confondent souvent entre les deux. Le militantisme n’est jamais calculé en nombre d’années passées au sein du parti sans le servir ou servir son pays ; mais plutôt en nombre d’actions et d’initiatives prises par le militant. À ce propos, il faudrait reconnaitre que le sens même de la politique a toujours été faussé au détriment de certains calculs de bas étage. Un détournement de situation qu’il faut corriger et ne plus laisser les choses s’envenimer encore davantage. Un minimum d’honnêteté et de loyauté envers sa patrie et ses concitoyens est indéniablement exigé, s’accordent à dire tous les analystes. Malheureusement et, au regard de ce qui se passe ces derniers jours au niveau des quartiers généraux des partis précités, nous avons cette étrange impression : le souci majeur d’une bonne partie de ces « militants » est : comment se servir davantage. Et ce n’est pas cette effervescence fortement ressentie au sein de ces formations politiques qui pourra, en effet, changer la donne.