Par : Hamoudi Chebout
Le wali d’Oum El-Bouaghi, accompagné du P/APW, des services de sécurité et de plusieurs directeurs de secteurs, s’est rendu hier au niveau de la commune de Ain Kercha, une localité à 50 kilomètres à l’Ouest du chef-lieu de wilaya, avec pas moins de 7 points retenus pour cette visite.
Le chef de l’Exécutif, a ciblé des secteurs souffrant de contraintes et parfois à l’arrêt depuis longtemps. Le premier point de cette sortie a concerné un hôpital de 60 lits, lancé depuis une dizaine d’années, qui a connu un taux d’avancement de 65%. Et pour des raisons non convaincantes, il est à l’arrêt depuis 2017. A ce niveau, le chef de l’Exécutif a accordé un mois pour reprendre les travaux de cette infrastructure sanitaire qui rendrait beaucoup de services à cette région.
Au niveau du même site, la délégation s’est rendue au projet des 200 logements de type AADL, qui a connu également un arrêt de plus d’une année pour des raisons d’opposition par autrui. Là aussi, le wali a ordonné la relance des travaux pour parachever le projet quitte à recourir aux huissiers de justice.
Toujours concernant les logements, un programme de 100, plus 40 logements, plus 32 autres de type LPL, a été visité. Pour ceux des 100 logements qui ont connu un taux d’avancement de presque 100%, il est question de les finaliser et de remettre les clefs dans un mois. Une ZAC, pour les petites activités, également inspectée, sera opérationnelle dans les tout prochains jours.
Le secteur de l’éducation est concerné par la visite d’une école du premier palier en voie d’achèvement qui sera réceptionnée et livrée à l’occasion du 16 avril de l’année prochaine, en plus d’une cantine. Le secteur de la jeunesse et des sports est concerné par la visite d’une piscine ou plutôt un bassin complètement abandonné et dégradé. Le wali a instruit les responsables du secteur à le réhabiliter et prévoir l’inscription d’une nouvelle piscine.
Comme d’habitude, le premier responsable de la wilaya a rencontré les représentants de la société civile dont les doléances ont gravité autour des salles de soins, le logement, les routes, les ouvertures de pistes, etc…
Sur le chemin du retour, la délégation a bifurqué vers un point non programmé, un complexe de poules pondeuses, un investissement privé totalement achevé avec des normes avérées et à l’arrêt depuis 2016 (un blocage caractérisé). Le wali a donné ordre pour que ce complexe démarre le mois de janvier prochain. A signaler que ce complexe a une capacité de production de près de 1500 plaques de 30 unités, engendrant une dizaine de postes de travail dès départ.