Par : A.Ighil
Dernièrement, le wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, a donné des assurances de voir se concrétiser le très attendu projet touristique de Sidi Salem. Un projet touristique d’envergure accordé dans le cadre du CALPIREF en 2017, au niveau de la zone d’extension touristique (ZET) de Boukhmira qui peine, depuis des années, à se concrétiser et qui pourrait mettre en valeur une bande côtière longue de 12 kilomètres. Le projet en question, une fois réalisé, pourrait permettre la création de 200 emplois directs et indirects dans une région où le chômage est endémique. Et pourtant, l’investisseur dudit projet disposait de toutes les autorisations et documents nécessaires, y compris l’arrêté de concession. En dépit de cela, il s’est longtemps heurté à un formidable blocage de la part de l’administration locale, en l’occurrence l’APC d’El Bouni, qui s’est montrée peu enthousiaste à voir se réaliser un tel projet sur son territoire. Et d’autre part, des indus occupants qui se sont installés sur l’assiette foncière qui sont de multitude propriétaires illégaux de hangars, d’étables, de bergeries et autres habitations illicites que les autorités ont eu toutes les peines du monde à déloger. Il faudrait souligner que la wilaya d’Annaba connaît un grand déficit dans le domaine des réalisations touristiques. Pour combler ce retard, les autorités locales ont donné un nouvel élan au développement du secteur du Tourisme en encourageant l’investissement dans ce domaine par la levée des contraintes et autres tracasseries administratives. Ces derniers jours, pas moins de sept projets d’investissements touristiques viennent de recevoir l’aval de la cellule d’écoute instituée au niveau de la wilaya et présidée par le chef de l’exécutif. La délivrance des permis de construire et le traitement des modifications intégrées sont essentiellement les contraintes qui ont été levées par la cellule d’écoute. Les taux d’avancement des travaux des projets cités plus haut varient entre 40 et 65 %. Une fois réalisés, ces projets permettront la création de pas moins de 500 emplois directs et indirects. C’est donc une aubaine pour la région dans le domaine de l’hôtellerie et des activités touristiques et qui renforcera la capacité d’accueil qui passera à 4.000 lits au lieu de 3.000 existants actuellement.