Par : Hamid Baali
Le phénomène des immeubles dont les vides-sanitaires sont inondés d’eaux usées, exhalant des odeurs pestilentielles, prend de l’ampleur à Guelma en dépit des réclamations récurrentes des familles qui vivent un calvaire effroyable. Les cités Gahdour et Champ-de-manœuvres implantées sur les hauteurs du chef-lieu de wilaya sont particulièrement concernées par cette situation qui perdure dans l’indifférence totale.
Les habitants et les passants sont incommodés à longueur d’année par cette détérioration de la qualité de vie, car ces caves sont infestées de rats et de nuées de moustiques qui agressent le voisinage. Ce problème d’intérêt général avait été soulevé par des élus, lors des sessions de l’APW au cours desquelles ils avaient longuement décrit les vicissitudes endurées par les familles qui ne savent plus à quel saint se vouer. Les directives des anciens walis, qui avaient instruit les précédents directeurs généraux de l’OPGI d’intervenir pour sauvegarder ce patrimoine et améliorer le cadre de vie des familles, sont restées lettre morte. Les jérémiades des occupants des immeubles collectifs n’ont trouvé aucun écho.
En effet, cette campagne nécessite d’énormes moyens financiers et humains que ne peut assumer l’OPGI qui accumule des créances faramineuses auprès des locataires qui refusent de se mettra à jour. À la cité Champ-de-manœuvres et à la cité Gahdour-Tahar, des locataires se sont rapprochés de Le Provincial pour attirer une fois de plus l’attention des autorités locales : ” Le vide-sanitaire déborde d’eaux saumâtres, nauséabondes où vivent de gros rats qui font des incursions dans les cages d’escalier de nos logements, en provoquant la panique chez nos épouses et de nos enfants !
Les moustiques sont devenus permanents et aucun insecticide ou produit n’est parvenu à les combattre. Nous lançons un cri de désespoir aux responsables concernés, car la situation s’aggrave et risque de provoquer des épidémies durant cette saison estivale caniculaire ! “.